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Activités

Langue: inclusion ou exclusion sociale?


Jeudi 3 avril 2014, conférence: "La langue comme instrument d‘inclusion ou d‘exclusion sociale"

 

« La diversité linguistique croissante des sociétés modernes place les institutions étatiques devant des défis importants ». A l'instar de l'affirmation du directeur du Centre pour la démocratie de l'Université de Zurich, le professeur Daniel Kübler, les théories scientifiques ont pu, cet après-midi, dialoguer avec des experts confrontés journellement aux migrants. Au nom de l’Institut de plurilinguisme de l'Université et de la HEP de Fribourg et du Forum du bilinguisme de Bienne, permettez-moi de tenter de nouer la gerbe des propos que nous avons entendus aujourd’hui en guise de conclusion.

 
„Sprachkompetenz wird immer wichtiger“, rief die Sprachwissenschaftlerin Isabelle Racine. In der Schweiz zeigt sich dies mit dem Ausländergesetz von 2006, dass vorschreibt, dass Ausländer mindestens eine Amtssprache sprechen müssen, um die Integration zu fördern. Sie wies weiter auf die Bedeutung der negativen Beurteilung des Akzents hin, der sich in einer Fremdsprache kaum vermeiden lässt und keinesfalls mit Sprachkompetenz gleichgesetzt werden kann.  Wird Akzent als „sozialer Makel“ betrachtet, führt dies zu Diskriminierung, auch wenn er die gegenseitige Verständigung nicht behindert.

L’anthropologue Janine Dahinden s’est pour sa part penchée sur les langues comme symboles de frontières entre différents groupes, que ce soit dans un espace transnational (société connectée), dans la construction d’identités nationales collectives comme dans les différentes régions de Suisse : les exigences linguistiques en vue de l’intégration dans une ville comme Zurich seront, par exemple, formulées différemment pour un Serbe ou pour un Romand.

Im Herzen der Praxis konnte Adrian Gerber auf das Projekt fide verweisen, das zu einer reflektierten Praxis für die praktische Umsetzung von Sprachförderungsmassnahmen auf den unterschiedlichen Ebenen beitragen soll. Il a également évoqué le coût lié à la promotion linguistique : quelque 10 millions de francs par an pour la Confédération seule.

Aus Sicht von Rita Kieffer sind die sprachlichen Anforderungen an Migrantinnen und Migranten, die häufig über wenig Schulbildung verfügen, sehr hoch: Sie unterstreicht damit die entscheidende Bedeutung von Alphabetisierungskursen und von genügend Zeit für den Spracherwerb.

Die Kurzvorträge und die anschliessende Diskussion zeigten auf, dass die Beziehungen zwischen Sprachen und gesellschaftlichem Zusammenhalt sehr komplex sind. Es scheint offensichtlich, dass Sprachkompetenzen für die Integration wichtig sind, aber sie geben nicht unbedingt Garantie darauf, dass Menschen mit Migrationshintergrund auch von der Mehrheitsbevölkerung als legitim wahrgenommen werden. So wird die Sprache auch zu einem Kriterium, das ausgrenzt.

La cohésion sociale exige ainsi une ouverture réciproque, aussi bien des détenteurs des normes que de ceux qui cherchent à les acquérir, comme nous tentons de le faire avec le Forum du bilinguisme depuis dix ans avec les Tandems linguistiques publics… C’est seulement à cette condition que l’éducation précoce portera ses fruits et que le monde du travail ouvrira ses portes à des gens venus d’autres horizons.

Merci à tous et toutes d’avoir assisté aussi nombreux à notre rencontre de ce jour. Nous souhaitons que vous emportiez avec vous certaines des idées qui ont été développées aujourd’hui et qu’elles nourrissent vos réflexions et vos actions, quels que soient vos domaines d’activités.

Place maintenant aux échanges, autour du certainement très attendu apéritif auquel chacun et chacune est désormais convié.

Santé et bon retour chez vous !